Ici le bel été est revenu ce matin. Mais quand je suis allée voir
comment était la plage, je suis revenue aussitôt : à 10h30 du mat, c'était bourré de monde, de parasols... pas possible d'y rester.
Je suis donc allée à la piscine du prédio (moi qui détestais la piscine, vous savez bien).
Je suis donc allée à la piscine du prédio (moi qui détestais la piscine, vous savez bien).
Je commence à parler avec les habitants du prédio à la piscine. J'y retrouve une femme divorcée, très extravagante, une Carioca qui vit à Salvador depuis une 20 aines d'années, et qui parle très, très fort, et qui passe son temps au soleil, en pleine heure chaude, elle est bronzée... non... cramée !!!!! Elle loue son appart à l'année et elle paye 900 + 200 reais de condomínio (charges). Ce qui fait 1100 reais. Moi je l'ai eu à 1300, alors pour une loc en saisonnier, je ne me suis pas trop fait avoir… Si ce n'est le vice caché des travaux sous les fenêtres...
À la piscine, un nouveau venu, um bahianais qui vit à Londres, propriétaire d'un appart, il m'a semblé homo, car il parlait en plus de "son amigo" au masculin avec qui il vit à Londres, et qui lui a permis d'avoir ses papiers de résident.
Mais sympa le gars. Il m a dit qu'il loue son appart via une agence, mais que lui aussi il est très insatisfait du corretor qui lui a joué plein de mauvais tours. Je n'ai pas rencontré une seule personne qui m'ait dit que son corretor était quelqu'un qui ne l'avait pas roulé (corretor = agent immo, administrateur d'un appart à louer).
Matin calme à la piscine, jusqu'à l'arrivée des gamins insupportables, mal élevés, qui sautent, qui éclaboussent à mille lieux. Bon, j'ai quand même pu nager deux fois et suis restée jusqu'à presque 14 hres.
C'est terrible ces gens (les Brésiliens) qui ne savent pas parler à un niveau normal. Il faut hurler, mais vraiment hurler pour entrer au sein d'une conversation. Sinon, ils n'entendent pas. C'est vrai aussi qu'ici tout est bruyant et que depuis l'enfance ils ont été habitués à hurler, parce que déjà leurs parents étaient habitués à hurler pour se faire entendre.
Hier, les travaux se sont arrêtés à 23 hres 15, tout éteint, quel bonheur.
Mon récit de voyage, et mes photos, mes vidéos, ce n'est qu'un compte rendu de ma vie sous les travaux. Parce que um truc pareil et avec autant de bruit de 6 hres (ce matin 6 hres / 20 hres) et jusqu'au petit matin, vous ne pourriez jamais croire que ça peut exister, et comment le supporter.
Aujourd hui, info lue dans le journal :
Le jeudi 15 janvier, le cortège des baianas da lavagem do Bonfim sortie de Nossa senhora da Conseiçao dans la ville basse, à 9 hres du matin, 8 km de parcours à pied arrivée à l'église do Bonfim ... pour le lavage des marches.
Ce sera un peu "carnaval".... Il est prévu des barracas de bouffe et de boisson à plusieurs endroits. J'espère pouvoir y aller à cette fête avec les deux voyageurs qui arrivent ce WE et avec qui j'espère pouvoir sortir un peu.
Pas de nouvelles des “amis”baianais. En tout cas, eux, à part Marcus, ils m'abandonnent bien.
Je sais le froid que vous vivez, même à Marseille, j'ai vu les images à la télé. Au moins j'ai évité l'un des pires hivers de ces dernières années.
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