Mes voyages en Amérique latine

Retour de mon dernier voyage au Brésil - Je suis dans ma maison !

Que c'est calme chez moi c'est le bonheur... je suis dans ma maison. Et qu'est ce que ce calme me fait du bien. Je suis complètement dans les vap. Je suis rentrée hier soir.


J'ai dormi comme une souche. Je n'ai pas vu la journée d'aujourd'hui passer. Je l'ai passée comme vous imaginez bien, à décharger mes photos et mes vidéos sur l'ordi. Et il y en a !!!!

Oui, tout marche. Oui j'ai l'internet et le téléphone ! C'est que c'était bien un emmerde causé par Free et rien de faux chez moi, évidemment.

La maison est en bon état. Il faisait hier soir une température mais... agréable !!!! Mais qu'est ce que j'ai apprécié de me coucher, dans le calme, et sans nuisance sonore, que ce soit des travaux, le ventilateur, la voix du voisin du dessous. Il y a bien la voisine chiante du dessus ici à Paris, mais à côté du bruit de Salvador, c'est rien, ou alors la bande de carnaval défilant dans la rue à 2 hres du matin !!!!

Chouette, enfin, je ne vais plus avoir à mettre mon pé-cul dans une corbeille à coté des toilettes.... et qu'est-ce que le pé-cul français est de bonne qualité.... vive les pays du premier monde :)

NB :

J'ai pas mal avec mon clavier azerty..... mes doigts ne vont pas où il faut, je cherche les touches.

À 18H /18H30, il fait encore jour ici, alors cela ne me défase pas, c'est comme c'était à Salvador, où le soleil était complètement couché à 18h05.

Sauf que le matin, il fait bien sombre à Paris et dans mon appart et très tard, puisque j'ai dormi jusqu'à plus que 11 hres...

Ah oui, j'ai oublié de vous dire que mon corretor à Salvador, il m'a dit qu'il me ferait une ristourne sur le prix du prochain loyer quand je retournerai à Salvador, pour le préjudice subi à cause du bruit des travaux... mais je ne suis pas prête d'y retourner !

Vol de Salvador à Paris avec du retard

Vol opéré par une autre compagnie que prévu 

Le retour a été pénible car évidemment le vol Air Europa est parti avec une heure de retard de l'aéroport de Salvador, (minuit, heure locale, 4hres de diff avec la France) et la surprise c'est que les hôtesses ne parlaient pas espagnol, mais anglais, très américain, et que c'était pas Air Europa, mais une compagnie hollandaise qui opérait le vol.

On m'a dit que d'ici l'été Air Europa allait disparaître (.... une bonne chose....). Sur la compagnie hollandaise au moins le repas a été de meilleure qualité. On est arrivé à Madrid, (12h40 heure européenne) quand.... le vol de Madrid à Paris venait de décoller.....


Ils avaient l'air si bien habitués chez Air Europa à ces retards, que là, ils nous attendaient à la sortie de l'avion avec de nouvelles cartes d'embarquement pour le prochain vol vers Paris cad .... à 18h10 !!!!

6 hres à glander à Badajas ! 

C'est que cette fois-ci, heureusement, je n'étais pas seule voyageant vers Paris, on était une bonne dizaine de passagers, français.



Donc, on s'est regroupés, on a bien essayé de passer sur le vol air France de 15h30, mais il se posait à Charles de Gaulle, et devoir sortir les bagages, et les ré-enregistrer, être sur liste d'attente.... on a vite abandonné.

On a pris nos vouchers pour un repas gratuit, on s'est regroupé, on a déjeuner dans un restau très bon, avec buffet à volonté et boisson au choix.

J'ai connu deux filles sympas, une Française qui, avec son mari a acheté une maison dans le quartier "dois de julho" à Salvador. Son mari est percussionniste, et anime un groupe de percussionnistes étrangers à Salvador, et elle est une ancienne danseuse, plus une Brésilienne qui vit vit à Paris, et est française depuis 18 ans.

Alors voilà, on a eu l'occasion de faire connaissance et de discuter, et les heures sont passées très vite, si ce n'est la fatigue qui ne cessait d'augmenter.

À Madrid, il faisait très beau avec une température de 20 °. On a décollé sans retard, un vol de deux heures.

Arrivée à Paris

Mais c'est à Orly, qu'on a traîné car il n'y avait de bus disponible pour nous accueillir.
Donc, sortie de l'avion à 20h30. Paris : 3 degrés !!! Bon, deux polaires et un Kway, ça passait. Quand j'étais dans le désert australien en plein hiver, je ne portais pas plus. Un petit peu dehors, ça va.... Donc, j'ai pris un taxi, et à 21h30 j'étais chez moi.

Et qu'est ce que j'ai vite dormi !!!!

Dernier jour à Salvador


Ce matin, je cours pour nettoyer la maison, je suis entre le lavage
et le séchage à la lavandeiria...


Et ensuite y a le José, le corretor, qui vient tout inspecter à 13h et se faire payer la conta de luz. Je redoute encore des discussions. C'est un gratte sous, lui.

Ça y est c'est le dernier jour. Depuis hier il fait un temps mi figue mi raisin, ce qui est normal dans mes souvenirs quand le carnaval arrive, mais ça se lève en après midi. Pour moi, je préfère. Comme Raul me disait autrefois “c'est pour te preparer au climat de ton pays...).

Le carnaval ici á Salvador, ça va commencer mercredi soir avec le lavagem do Porto da Barra, et officiellement jeudi soir.

Mais hier j'ai três peu dormi, car est passé une bande de musique de carnaval traditionnelle, em bas du prédio, rua Marques de Caravelas. La première fois á minuit 20. Bon, là encore ça allait, j'ai trouvé ça amusant. Mais c'est qu'ils sont repassés á nouveau á 2h30 du matin, Et jusqu'á trois heures du mat. Lá j'étais en plein sommeil, et je n'ai pas du tout apprécié. Très fort, bien sûr, et en plus ils stationnaient en face du poste de Police qui est en bas de chez moi, au coin.

VIDÉO
Banda Barra la nuit, 
Vendredi 13 février 2009, un orchestre déambule sous mes fenêtres avant le début du Carnaval


Aujourd'hui j'ai su que c'était un truc très traditionnel á Barra, cette bande de musique. Le carnaval commence !!!!

Donc, une nuit, avant le grand voyage en avion, faite de petites heures de sommeil et de réveils.

Réveillée à 7h20. Alors vraiment j'ai mal dormi, mais ça va me permettre de commencer á prendre le décalage horaire, le réveil qui va être très matinal demain matin, dans l'avion, á l'atterrissage á Madrid.

Depuis ce matin je suis donc entre nettoyage et lavage des draps à la laverie automatique.

Et puis j'aurai mon après-midi de libre jusqu'à ce soir,  départ de la maison à 19h 45 pour un vol à 23h 00.

Je serai chez moi demain dimanche 15 février, mais à quelle heure ? Ça dépend si je réussis ma connexion à Madrid ou si je rate l'avion. Parce que 1 hre pour passer entre les deux aéroports de Madrid qui sont très éloignés l'un de l'autre... c'est périlleux.

Si le vol au départ de Salvador prend du retard, ou si l'escalier pour sortir de l'avion traîne à venir, je suis frite pour le vol de Madrid à Paris.

La compagnie Air Europa nous met sur cette connexion parce que le vol suivant il ne décolle qu'à 18 hres !

Mais en tout cas, soit en fin de journée, soit plus tard, et SI j'ai ma connexion internet et téléphone... rétablie dans mon appartement (???) ...

Je remercie tous ceux qui m'ont écrit des mails pendant ces jours difficiles (Ça m'a paru long ce séjour !). Ça  me faisait vraiment du bien de penser que j'avais des amis qui pensaient à moi.

Chez le coiffeur à Salvador

J'ai passé l'après midi chez le coiffeur de luxe de Barra.




Serveurs en costumes noirs, qui vous offrent le cafezinho, de l'eau... et beaucoup beaucoup de personnel... et de clientes chiques, bien plus chiques que moi. Bon, le résultat, je n'en suis pas fabuleusement contente. 

D'abord ce n'est pas “ma” coiffeuse qui m'a fait la 1 ère couleur, des racines. Mais c'est elle qui a preparé le mélange de couleurs. J'ai trouvé que la couleur de base, est beaucoup trop foncée pour moi. Elle m a dit que c'était pour que ça contraste avec mes cheveux très clairs, et que ça fasse bien mèches. Et aussi pour que ça ne parte pas au 1er lavage. 

Mais je trouve malgré cela, moi, que c'est trop “noir”. 

Bon, ça s'éclaircira avec les shampoings. Sinon, le méchage, c'est elle qui l'a fait, ça va.  

Sauf la couleur foncée que je n'aime pas.

Dans les starting blocks pour rentrer


Le mot de ma copine Vanessa :

"Dans les starting blocks pour rentrer tu piaffes demain la france ton appart et des degrés bien inférieur au Brésil par contre !"


Et c est exactement l'exacte situation.

Je fais le ménage de mon appart. Demain après midi j'ai pris rendez vous chez le coiffeur, pour faire mes mèches colorées, et ne pas revenir presque blanche comme je suis devenue avec ce foutu soleil. Je n arrive même plus à bronzer, ça me fait mal, je cuis...

Hier j'ai passé une bonne après midi... á la piscine du predio parce qu'il y avait ma "copine" du predio, enfin, celle avec qui j'ai le plus sympathisé sans toute fois faire rien ensemble pour sortir, c'est comme ça ici....

Et il y avait deux jeunos de Brasilia très sympas, et on a passé du bon temps. Mais c'est le hasard.

C'est vraiment la compagnie qui m'a manquée ici.

L'alternance c'est ce dont je rêve en ce moment. Au moins je n'aurai pas vécu ces trois mois d'hiver horribles que vous avez vécus en France cette année-ci.

Exposition "Les Français au Brésil" et Visite de l'église de Graça

Encore du bruit

Depuis quand j'ai pas donné de nouvelles ? Bon, ce week end, il s'est rien passé.

Lundi nouveau boucan, qui m'a reveillée : juste en dessous de ma fenêtre de chambre, un ouvrier était em train de creuser avec un marteau dans le mur du playground. Ça ne fait que la 3 ème “reforma” que je subis dans cet immeuble, en plus du chantier en face. Aujourd'hui ils en étaient á refaire le mur  de... la piscine (il doit y avoir des fissures, un immeuble qui en 2006 venait d'être construit...).

Alors pas de piscine aujourd'hui. Y avait plein d'ouvriers, alors !

La plage - Me cacher du soleil

33 degrés, ils disent à la télé.

Hier Nathalie est arrivée à Salvador, mais elle est très occupée. Je suis quand même arrivée á la voir. Suite á ses envies de plage et de mer, elle m'a redonné envie de la plage. C'est vrai qu'un bain de mer c'est mieux qu'un bain de piscine quand même.

Alors, je suis allée ce matin au Porto da Barra, de toute façon, pas de piscine... et je n'ai fait que nager. J'y suis restée une heure à peu près. Bronzer, je n'en peux plus. Je suis cramée et le soleil sur la peu me crame, me fait souffrir quoi.

J'ai donc appris ici á vivre dans une ville de chaleur, de soleil brûlant. On s'en cache du soleil au bout d'un moment.

Exposition "Les Français et le Brésil" à l'Alliance Française

Je suis allée à l'Alliance française, car j'avais lu qu'il y avait une exposition sur “Les Français et le Brésil” (c'est "l'année de la France" au Brésil, on y est… Sarko n'est pas venu pour rien …)

Mais j'ai été très déçue. D'abord l'accueil à l'Alliance française par deux jeunettes brésiliennes, pas três accueillantes et ça je n'ai pas aimé.

Ensuite l'expo ne m'a pas plu. Il n y a que des photos et un blabla en dessous. Deux salles, et rien de “positif” c'est à dire qui apprend quelque chose. C'est mal expliqué, et uniquement en portugais. Je pense qu'ils auraient pu mettre des textes bilingues pour une alliance française !

Visite de l'église Nossa Senhora da Graça 

C'est une visite que je voulais faire depuis si longtemps, que je n'arrivais pas á faire.

Graça est un quartier résidentiel, où j'ai habité une fois, qui se trouve juste au dessus du quartier de Barra. On y trouve des rues connues comme le Largo da Vitoria, l'avenue Euclides da Cunha, et le Largo da Graça.

C'est sur cette place, le Largo da Graça que se trouve une église, dans laquelle je n'étais jamais arrivée à entrer.

Elle se situe sur le chemin de mon bus qui va vers Barra, mais jamais je nnai eu le courage de m'arrêter alors que je suis si près de chez moi, pour devoir ensuite encore attendre un autre bus.

Aujourd'hui j'ai décidé de marcher, d'y aller à pied, ça me fait de l'exercice pour maigrir. Et je peux vous dire que arpenter la rue 8 de dezembro, dans le mauvais sens (quand elle monte) à 15 hres, avec le soleil... eh bien... ça coule la sueur. 

Pourquoi je suis attirée par cette église ? Parce que c'est lá qu'est enterrée Catarina Paraguaçu.

Qui est-ce ? Allez voir chez Google.





L'église Nossa Senhora da Graça est l'un des tout premiers lieux de culte catholiques construits à Salvador. Elle a été construite à la fin de 16ème/17ème siècle par un couple : Diogo Caramuru et Catarina Paraguaçu, qui est considéré par la population de Bahia comme les ancêtres de tous les Brésiliens.

 



Bref cette fille, une indienne, elle est mythique pour moi, car c'est La 1ere princesse indienne qui a épousé un Portugais, et qui est venue en France, au 17 ème siècle. On a parlé d'elle en France á l'époque.

J'ai écrit par la suite un grand bla bla sur cette église sur mon site web :



Je me prépare pour mon retour

J'ai vu hier que vous avez eu une belle tempête. J'espère que mes volets ont tenu ke coup, car ils annonçaient á la télé des vents á 100 km á l'heure rien que sur l'île de France. En 1999, mes volets avaient cédé. Bon, j'espère que avec toutes ces intempéries, je vais retrouver mon appart en état... En tout cas je crains pour mes géraniums, qui étaient dehors sur le balcon, vous avez eu des températures de gel ? Nicole m'a écrit ça : Météo pour le 14 février : entre -1° et 4° avec des éclaircies. Le lendemain, averses de neige entre -1° et 5°. Je me prépare. C'est vrai que je n'ai jamais été aussi heureuse de rentrer á la maison. C'est surtout de la solitude que j'ai souffert ici. Je ne veux plus repartir en voyage seule.

Il me fallait cette expérience pour fermer la porte du Brésil

Les Brésiliens

On m'a reproché d'être souvent négative dans mes récits… Mais c'est clair, c'est que je ne supporte plus ce pays. Et je ne supporte plus les Brésiliens : leur “alegria”, leur “je m’en-foutisme”, leur “égocentrisme”, leurs voix tonitruantes, leur “je suis seul au monde et je fais ce qu'il me plaît”, leur absence de fiabilité, leur “rien n'a d'importance dans la vie”... sauf eux-mêmes”.

Bon, Il va y avoir des controverses parmi vous sans doute, mais je pense cela. J'ai commencé à comprendre aussi pourquoi les Français de Salvador se fréquentaient entre eux. Simplement parce qu'on ne peux compter sur les Brésiliens. Petit à petit, au fil des années, je me suis rendue compte de tout cela.

Mais au bout de 2 mois 1/2...

Il me fallait cette expérience, qui fut dure, pour fermer la porte du Brésil complètement.

Le bruit des travaux 

Moi, qui aime rester à la maison, ceux qui me connaissent ont dû s'en apercevoir, oui, je suis une casanière : à la maison il y avait le bruit des travaux, on dit la “zoera” ici, joli mot qui signifie un bruit de fond, mais c'était bien autre chose qu'un bruit de fond.

La chaleur

Quant à sortir, il fait tellement chaud, que c'était trop dur. Pas un temps à se promener dans les rues. Tout trajet est épuisant. Je comprends maintenant : ils se déplacent, eux, en voiture climatisée. Ils sortent dans um seul endroit : le shopping, parce que c'est climatisé. Sauf que dans le shopping il y a tellement de foule et de bruit, que c'est insupportable. On y emmène les enfants… parce qu'il y a des animations pour eux. Alors vous imaginez le bruit dans ces shopping. Et ils aiment (les adultes) même y prendre des repas !

Je ne fais plus rien. Je reste à la maison, je vais au supermarché acheter à manger.

La nourriture

Aujourd'hui je me suis achetée une pizza et je me suis jetée dessus. Qu'est ce que ça m'a semblé bon. C'est que mes repas journaliers ça reste riz – tomates – poivron - et poulet ou darne de poisson (toujours le même, le peixe dourado, mon poissonnier n'a pratiquement que celui là de pêché frais),  ou parfois des crevettes que je fais sauter à la poêle, ou alors une omelette. Parfois des pâtes. Mais pas très souvent. J'achète des italiennes d'importation, parce que les locales, j'ai essayé, mon premier paquet c'était pas terrible !

Je suis cramée par le soleil

Je ne supporte plus même la piscine, encore moins la plage sur peuplée... mais parce que je suis cramée et je sens mon corps qui brûle, mais qui brûle.

A la piscine, il n'y a même pas de parasols, alors, je me fais avoir à chaque fois, je nage, mais aussi je reste à secher sur le transat, et le soir, je vois que malgré le bronzage très fort que j'ai déjà, j'ai quand même rougi. Surtout... ça cuit....

Même de marcher dehors sous le soleil cuisant devient une souffrance.

Je compte mes sous

Il me reste 150 reais pour passer la semaine, une fois mis de côté le taxi vers l'aéroport, la facture d'électricité que je dois payer à mon départ, et le le coiffeur qui n'est pas donné, car mes cheveux sont devenus presque blancs, tellement le soleil les a décolorés. Pas possible que je laisse ça dans cet état, c'est capital. Et pour moi, c'est des mèches, et pas une couleur, donc ça coûte cher, Et encore c'est un peu moins qu'en France,  c'est pourquoi je le fais ici.

Du coup, j'ai laissé tomber mes séances de massage, moins prioritaires.

Quant à voyager.... Nathalie est arrivée à Salvador hier soir, et m'avait proposé un week end à Diogo, mais je n'ai plus le budget pour ça. Je croyais que c'était 100 reais la chambre, mais d'après ce qu'elle m'a écrit, le logement serait à 120 reais. Non, merci, je ne paye pas ce prix-là. Plus le bus, plus les repas à la plage…

Pour moi, maintenant le Brésil ne vaut plus la peine d'un tel investissement financier. Peut-être qu'au début ou au milieu du sejour, j'aurais investi sur cette balade. Encore que je voulais investir sur Barra Grande, et sûrement pas sur Diogo, mais comme j'étais toute seule, investir pour me faire chier seule, non, je n'ai pas voulu le faire. 

Maintenant je n'investis plus sur rien, ni sorties, rien de rien, je rentre, j'ai des factures qui m'attendent á Paris, et des projets de dépenses autres, importantes aussi, mais un choix.

Je crois que je vais aimer le froid

Vous dites qu'il neige à Paris ? Mais si au moins je peux rester dans “mon” appart avec mon ordinateur.... Et je ne sais même pas si j'aurai ma connexion internet rétablie, et mon téléphone aussi, c'est ça le problème qui m'attend.

Je n'attends plus qu'une chose : partir !

J'ai trop chaud

Depuis lundi il fait un peu plus nuageux, depuis la grosse pluie de lundi matin en fait. Et j'apprécie qu'il fasse um peu moins chaud.

Bon, la télé donne chaque jour 32° à Salvador au lieu des 33° d'avant. Mais un degré ça se ressent. Et il fait beau quand même. Imaginez, moi, que vous connaissez bien.... Je NE supporte plus cette chaleur, je n'ai plus envie de cramer au soleil, je n'ai plus envie de nager dans la piscine.

Je ne fais connaissance avec personne

L'immeuble où je vis est chiant parce que c'est plus un immeuble de locations saisonnières, que de gens qui y vivent. C'est pas un appart hotel, mais la plupart des apparts sont achetés soit par des Bahianais qui vivent à Sao Paulo, en Angleterre, aux États Unis… et ils mettent leurs apparts aux mains des agences de loc. Ce qui fait que les gens changent tout le temps, ils restent une semaine, ou quelques jours en général, et ils sont lá pour des vacances, pour s'amuser… donc, ils font du bruit.

Mais ce matin, j'ai um décompte de moins 10 jours avant mon départ, alors ça m'aide.

Je compte mes reais

Je compte les reais qui me restent, car je n ai pas envie de devoir encore changer des euros avant de partir. J'ai assez donné au Brésil, et j'ai des projets pour mon retour pour d'autres voyages. Mais moi qui croyais que j'aurais trop de reais em poche, je me rends compte que c'est juste juste car pour la fin, évidemment j'ai entrepris plein de dépenses de la dernière heure avant de rentrer. Plus les séances de massage que j'ai entreprises.

Combien ça coûte le coiffeur ?

Hier je suis allée me renseigner pour savoir quel serait le prix pour me faire faire des mèches foncées, car évidemment, avec le soleil, qu'est ce que j'ai trop éclairci ! Eh bien, je trouve que c'est cher : suis allée voir à Barra, chez un coiffeur recommandé par l'une de mes voisines : la coiffeuse me dit : 180 reais (vous divisez grosso modo par trois). Comme je fais la geule, elle me dit qu'elle va aller voir si elle peut me faire um rabais. Et elle revient et me dit : 150 reais. Ça fait 50 euros.

Qu'est ce que vous en pensez les filles ?

Là c'était un coiffeur très chic.... Mais je suis allée voir dans un autre du quartier, et il me dit (un jeune bicha louca (gay) : 120 reais. Et que chez eux rien que la couleur coûte 80 reais.

Au moins, si j'ai un peu maigri (sans le vouloir, c'est mon alimentation qui veut ça, en tout cas pour moi), si j'ai pu raffermir mon corps, et si je peux rentrer avec des cheveux corrects.... le Brésil aura servi à être un voyage en institut de beauté...

Donc, je compte mes sous. Tout est question de priorités. Et je n'attends plus qu'une chose : partir !

Aujourd'hui c'est la fête de Iemanja

Ce matin, fête de Iemanja.




Il est tombé une de ces averses à 9 hres du mat !!! Ça a lavé tout. J'étais bien contente, j'en arrive à un point où je suis contente d'avoir un peu de pluie, je commence à penser comme les Bahianais, j'en peux plus de la chaleur.

J'ai vu à la télé qu'il neige sur Paris. Bon, ça je n'aime pas non plus. Mais au moins je pourrai rester dans ma maison, avec mon ordinateur. J'ai tellement de choses à y faire. Qu'est ce qu'il m'a manqué !!

J'aurais aimé aller à la fête de Iemanja à Rio Vermelho, mais une fois de plus je suis toute seule, et je n'ai pas envie d'y aller toute seule. Je crois que ça a bien été là mon grand empêchement de profiter de mon séjour à Salvador.

D'ailleurs dans la rue, il y a très peu de personnes en blanc, seulement quelques personnes de couleur, et ils ont un T-shirt seulement, pas la tenue blanche de la tête aux pieds. Il semble que cela ne va pas tellement être suivi. Les gens y vont souvent plutôt pour faire la fête que par conviction religieuse. Et tout à l'heure j'ai entendu une femme, derrière mon dos, proclamer très fort : “Moi je suis spiritualiste !!!”

Voilà pourquoi j'aime mieux ma vie à Paris

Ces deux derniers jours que une accumulation d'échecs. 
Deux fois je me suis programmé d'aller à des shows.

Hier samedi, j'avais contacté le couple connu au show de Calcanhoto pour leur demander s'ils allaient le soir au jazz du MAM, où j'étais déjà allée mais où je voulais retourner tellement j'avais aimé. Ils me disent que ils y vont et qu'ils me prennent en bas de mon immeuble vers 17h30/18h00. J'étais toute prête à descendre quand je reçois un appel, d'elle, me disant que son copain avait la diarrhée, qu'ils avaient été à une fête d'anniversaire et que probablement il avait mal avalé quelque chose.

Donc je me déshabille et je reste à la maison. Je rappelle que cet endroit est impossible à aller sans voiture, reputé dangereux, parce que isolé…. Alors de nuit … Qu'est ce que j'y aurais fait toute seule.

Aujourd'hui, re-belote : je me prends de courage pour aller assister toute seule, en fin d'après midi, 17 hres, il fait encore jour, à un show, de la chanteuse Claudia Cunha.


Image d'Internet

J'arrive à 17h30 et j'ai la surprise d'apprendre que tous les billets ont été vendus, et qu'il y a juste une petite chance de faire la queue, pour récupérer les invitations que les invités n'auraient pas retirées. J'ai pensé que j'avais une chance car ils étaient tous en bande et moi toute seule, alors une place ça se trouve plus facilement. Eh bien non ! Les 7 billets qu'ils ont vendus me sont passés sous le nez.

Ils ont décidé de donner une 2 ème séance 1h 30 plus tard, cad que cela commencerait vers 19 hres et se terminerait vers 20h 30. Et là j'ai du abandonner, parce qu'une fois de plus ce lieu est très retiré et tout le monde s'y rend en voiture. Marcher à pied jusqu'à 19h 30 encore ça va, et encore en semaine car le dimanche il n'y a personne dans ce coin là. Et quand je l'ai dit à un gars du théâtre que c'était dangereux, il m'a dit “mais ou menos” c'est à dire... "plus ou moins"… façon de parler….

Je suis donc retournée chez moi, la colère au ventre contre cette ville où je ne suis pas libre de faire ce que j'aurais envie de faire, parce que la nuit, c'est dangereux de marcher seule à pied, et en plus avec une gueule d'étrangère que j'ai... et que aussi que les lieux de culture sont éloignés ainsi dans des endroits inaccessibles si on n'est pas motorisé, c'est dingue ça.

Voila pourquoi j'aime mieux ma vie à Paris, où là, on peut sortir la nuit, seule, et sans danger ou presque.