Mes voyages en Amérique latine

L'île de Santa Catarina - 1997 et 1998

7 mai - 24 mai 1997

Mes amis Jana et Malik se sont rencontrés à Lyon pendant leurs études de doctorat. Ils sont spécialisés dans le recyclage des ordures, et c'est à l'université de Florianópolis que la recherche dans cette discipline est la plus développée.

Ils se sont donc installés là, pas dans la ville même, mais sur l'île de Santa Catarina, un havre de tranquillité, un endroit où vous avez une amende si vous jeter un papier par terre, pour tout dire.


C'est une île dédiée à la préservation de la Nature.
D'où sa beauté. Il y a cent plages de sable fin dont quarante comptent parmi les plus belles, et parmi les meilleures plages pour la pratique du surf. Les meilleures se trouvent sur la façade atlantique de l'île (à l'est). Chaque année, les championnats de surf ont lieu sur Praia Joaquina.

L'île mesure environ 54 km de longueur et 18 km de largeur à son maximum. Elle fait partie de la municipalité de Florianópolis. Un pont la relie à la ville de Florianópolis, (qu'on appelle communément Floripa) son centre historique et ses quartiers résidentiels.

Sur l'île, les transports ne se font pas seulement par bus mais aussi par bateau.

Au milieu de l'île se trouvent deux étendues d'eau importantes, la lagoa da Conceição et le lagoa do Peri.

La population y est en majorité blanche car la région a connu plusieurs vagues d'immigration venant de l'Europe, la première venant des Açores vers 1746, puis, au 19 ème siècle, principalement de l'Allemagne, mais aussi de l'Italie, de la Pologne et de la Russie, et, depuis les années 1950, du Japon.

Il y a aussi beaucoup de Brésiliens venant des autres états du Brésil qui viennent s'y installer à cause du cadre et de la qualité de vie.

Les villages restent authentiques, pas de buildings, il y a des pêcheurs, on y mange bien, du poisson, des légumes, et on trouve un excellent café que l'on ne trouve qu'à Santa Catarina : le "Damasco" mot qui signifie "abricot".

Cette île est d'une incroyable beauté naturelle. Elle est montagneuse en son centre, et abrite des lacs, des lagunes, des chutes d’eaux, des baies et des criques. La faune et la flore de l'île de Santa Catarina sont protégées.

La maison que louaient mes amis était construite comme beaucoup de maisons de l'île, avec des briques rouges non recouvertes. C'est un habitat écologique, et les briques conservent la température ambiante.

Un seul hic à ce petit paradis : je n'ai jamais pu me baigner dans la mer, en tout cas les deux fois où j'y suis allée, la mer étant trop froide.

J'y ai tout juste rentré les pieds. C'est le Sud ! Mais la nature est belle !






Au sud de l'île, ce sont d'authentiques villages de pêcheurs. On y retrouve le calme, la sérénité.

De village en village, le bateau-taxi est un moyen de transport très utilisé. Les habitants de l'île vivent de la pêche et des plantations de canne à sucre. Et comme c'est une île de pécheurs, on y mange de très bon poissons.


Et c'est naturellement par bateau que nous sommes allés au restaurant, au bord de la lagune.  
 

Le tour de l'île 

J'ai fait une excursion touristique, en compagnie de deux Brésiliennes de São Paulo, qui visitaient, elles aussi. J'ai pu faire le tour de l'île et voir les points de vue les plus jolis. Je me souviens des noms d'Armação, de Praia Mole, Garopaba, Jurerê, Canasvieiras, Joaquina, Pântano do Sul, et aussi d'un fort, le Forte de Santa Cruz.  










Novembre 1998 

Je suis à Porto Alegre, et je retourne visiter pour la deuxième fois mes amis. Je prends le bus de Porto Alegre jusqu'à Florianópolis.

Eh bien, il fait un peu ... frisquet.



Panorama sur la lagune au centre de l'île 

A gauche la bourgade Lagoa da Conceição - Les dunes claires sont celles de derrière la maison. Ce qui est le plus vers le ciel, c'est la mer. 
   
Jana et Malik ont déménagé. Ils ont acheté une petite maison, toujours en bordure de la Lagoa de Santa Catarina, mais située juste derrière les dunes. Je dors sous un gros édredon, et on se chauffe avec un petit radiateur électrique soufflant.

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