Mes voyages en Amérique latine

Réveillon du 31 Décembre 2008 à Barra



Tout de blanc vêtue, comme il se doit,
je suis sortie de mon appartement avec du retard.


Les rues étaient remplies de la foule, tout de blanc vêtue également. Il faisait très chaud.
La route du bord de mer était fermée à la circulation, bien entendu.
La foule avait envahi toute la largeur de la rue. Beaucoup de filles portaient le short
ou le bermuda blanc. On se serait cru pendant le Carnaval ou la fête de Iemanjà.


Je suis arrivée à 20h45 à la pousada Noa Noa.
Nicolas m'a saluée mais était très affairé par le service. 


Je ne connaissais personne, les gens étaient déjà par groupe de trois/quatre à discuter ensemble.
Je me suis mise dans un coin. Je n'étais pas très à l'aise.
Un moment j'ai eu l'envie de m'esquiver sans qu'on me remarque.
J'étais aux premières loges pour assister au Réveillon de Salvador, un rêve, et j'étais seule.



C'est à ce moment là que Nicolas m'a aperçue dans mon coin, et a perçu mon ennui. Il m'a présentée à sa mère, et à d'autres personnes françaises, des résidents à Salvador. À partir de ce moment là, j'ai commencé à discuter.


Le buffet avait été fourni en partie par un couple de Français, installés à Salvador, Gilles et Sylvie, qui essayent de faire leur trou à Salvador, et y ont créé une entreprise. Lui est "chef" de son métier.


Le résultat, Ave Maria ! J'ai apprécié, surtout après le manque de bonne bouffe, depuis que j'étais ici. Des petits fours au jambon, au fromage, une terrine de pâté aux prunes, et le clou : les macarons au chocolat ! Le buffet était énorme, avec des arrivées de nouveaux plats sans cesse.
J'ai bu deux caipirinhas, et deux verres de vin rouge (du vin français !!!).



J'ai sympathisé avec une Brésilienne du Minas Gerais, et à minuit avec un couple de voileux, la soixantaine, qui avaient traversé l'océan, à six, sur un Oceanis de 13 mètres, en quatre mois. Ils participaient à une opération montée par une association de Nantes, qui organisait toutes leurs arrivées dans les ports, l'administratif etc... Canaries, Cap Vert, Fernando de Noronha, et Salvador. Ils avaient apporté avec eux une bouteille de Champagne, du vrai, du Français, et ils m'en ont offert. 
On n'a pas beaucoup dansé, certaines personnes seulement, moi je discutais. On entendait la voix de Beth Carvalho, mais au travers d'une sono lointaine. Les gens marchaient au milieu de la chaussée.





VIDÉO


Le feu d'artifice




Quand minuit a sonné, si je puis dire, je ne m'en suis pas rendue compte, c'est le feu d'artifice qui m'a alertée. Je suis partie à 1 hre, voulant profiter de la foule qui marchait dans la rue, pour m'en retourner seule à pied jusqu'à chez moi. Jusqu'à la porte de mon immeuble, il y avait beaucoup de monde dans la rue, tout le monde.

Invivable à la plage, invivable à la piscine, engueulade avec mon proprio

Merci a ceux qui m'ont envoyé de bons voeux, Et la La carte de Vanessa, j'ai pu l'ouvrir dans l'internet café. j ai un peu de mal à vous renvoyer de même, parce que le moral n'est pas au beau fixe. Et les  souhaits d'espérance 2009 que vient de m'envoyer ma copine Carla par SMS, je n'y adhère pas du tout quand je vois encore ce que le Sarko nous a trouvé comme nouvelles taxes pour le début de l'année. 

Aujourd'hui, un jour de soleil, de ciel bleu, l'un des plus beaux. Cette fois ci, c'est vraiment l'été qui est là à Salvador.

Mais le monde qu'il y a !!!! Je suis allée à la plage à 9h45, Et je n'ai nagé qu'une fois. On dit au Brésil qu'il est bien de nager dans la mer le dernier jour d'une année qui se termine.

Mais que ce soit sur le sable, que ce soit dans la mer, c'était déjà invivable. Je suis rentrée et suis allée directement... à la piscine.




Là ce sont les enfants qui sont envahissement le bassin. Hier ils n'arrêtaient pas de sauter, de plonger. 
Là ils étaient avec une planche dans la petite piscine de l'immeuble.

Quant aux femmes, quand elles disent "vamos tomar um banho" ça veut dire "on va se mouiller sous la douche".

Une grosse engueulade avec mon proprio

Hier j'ai eu une grosse engueulade avec mon proprio. Quand je suis passée devant la porteria, j'ai cru l'apercevoir de dos. Je me suis dépêchée de prendre l'ascenseur. Il ne m'a pas vue. Je comptais rentrer, et aller à la piscine.

Quelques minutes plus tard, voila l'interphone de mon appart qui sonne (et ça sonne fort ces machins, bien pire qu'un téléphone) Je n'ai pas répondu. Ça a re-sonné, je n'ai pas répondu. J'ai filé à la piscine.

Eh bien figurez vous que le mec, Il est venu me trouver à la piscine (alors qu'on ne passe pas devant la porteria pour aller à la piscine, il y a un accès direct par l'ascenseur).

Il était venu pour me faire payer la mensualité de l'électricité, Il venait de relever le compteur du mois, Il m'a dit que c'était de coutume de payer chaque mois, alors qu'il ne me l'a pas dit auparavant, que j'ai toujours payé ma consommation d'électricité dans mes locations, le jour du départ, et que en plus ce n'est pas stipulé dans le contrat par écrit.

Alors, là, il m'a entendue !!! je lui ai vidé tout mon sac. En portugais ça disait "Eu sou ocupante deste apartamento até o 14 de feveiro, eu quero ter minha privacidade, minha tranqüilidade, vou pagar tudo quando eu sair, e você não me avisou."

Et alors là je lui ai balancé tout ce dont il ne m'avais pas avisée :

Le bruit des travaux, la télé en extra, plus la saleté dans lequel l'appart était quand je l'ai pris. Monsieur avait nettoyé... eh bien, on n'a pas le même sens de la propreté je pense !

Tout ce que j'ai dû faire laver, les balayages que je fais avec um balai pourri, etc etc.

Il m'a dit "oh tu es en colère" !

En plus je lui ai payé les 2 mois et demi du loyer, en avance, et en plus les mensualités de la télé à cabo, qui normalement devraient se payer chaque mois puisque lui reçoit des factures mensuelles.

Et il ose me casser les pieds pour 50 reais d'électricité ! Et puis, ça, je vais vérifier, le coût de l'unité d'électricité, parce que ses petits papiers á lui, ils ne me prouvent rien, je vais exiger de voir la conta d'électricité puisque il les reçoit... par mois... Et quand j'ai calculé ce que ça faisait ma consommation sur un mois en euros, et que j'ai multiplié par 6 mois pour comparer avec ce que je paye tous les 6 mois sur ma facture parisienne, et bien j'avais à payer beaucoup plus que cE que je paye à Paris, alors qu'ici je n'ai pas le quart des appareils électriques que j'utilise dans mon appart de Paris, et que je ne mets pas la clim pour dormir.

Alors le coco Il ne va pas m'avoir comme ça. Cette fois-ci il n'a pas intérêt à se replanter chez moi avant le 14 février, et encore moins pour faire visiter l'appart à de futures personnes intéressées par la location pour la suite, d'abord il n'en n'a pas le droit, ce n'est pas stipulé dans le contrat et je suis occupante.

Bon, voila tout ce qui n'arrête pas de m'énerver dans ma vie ici. Je ne pense pas que je renouvellerai l'expérience de venir vivre toute seule 2 mois 1/2 à Salvador. Il faut que je me trouve une autre option pour l'hiver prochain.

Préparation du Réveillon 

Bon, je vais aller déjeuner, et ensuite je vais aller donner un coup de main á Nicolas et à Gracilda pour préparer quelques salades avec eux. Il doit y avoir une soixantaine de gens ce soir pour le Réveillon à Noa Noa, et comme je sais que Nicolas a plutôt des hommes comme connaissances que des filles, je veux dire comme amis, bon, ça sera peut être très sympa pour moi. |

Ah oui, Lula est apparu hier á la télé dans un discours à Recife, déjà vêtu tout en blanc. Vous savez qu'ici c'est la coutume que tout le monde soit en blanc pour le réveillon.

Je me suis trouvée une robe blanche, quand même, simple, mais pas chère, parce que la mode ici, ce n'est pas vraiment ce que j'aime. 

Ce soir, on va se croire au Club Med, les soirs de la soirée tout en blanc... ah ah ah !!!

Bisous et bonne année quand même
 Jocelyne

Ça se précise pour le Réveillon

Hier, après avoir écrit que la journée allait être maussade, em sortant de l'Internet, tout avait changé : um temps extraordinaire, et j’ai changé tous mes plans.

Matinée de plage. Vers 13 hres Ça devient insupportable, la force du soleil mais aussi et surtout l'arrivée de beaucoup plus de monde sur la plage.

Aujourd'hui, ça va se lever, (????),  mais c'est toujours couvert. Donc suis allée à l'internet. C'est aussi qu'il fait tellement chaud, que forcément ça tourne souvent à une bonne averse.

Je suis donc rentrée. Je suis allée commander le livre que Clarisse m'a demandé à Civilisazao Brasileira au shopping Barra. Ils vont aller me le chercher aujourd'hui dans une autre boutique à Pituba, et me prévenir sur mon celular quand ils l'auront.


Shopping Barra -  Image d'Internet


Pour le Réveillon

Ici les choses se bousculent très vite (comme la météo), et je vais quand même avoir un réveillon avec de la compagnie.

J'ai refusé la proposition de Raul à 200 reais, le réveillon pour que les mecs picolent le whisky, tout inclusive.

Et par le hasard, (mais j'y pensais), au même moment où je m'apprêtais à entrer en contact avec Nicolas, il m'a téléphoné pour me demander si je faisais quelque chose, et si je voulais être avec eux pour le Réveillon. Voila, c'est sur les Français que je vais compter..,

J'étais trop contente. Je vais donc faire réveillon à la pousada Noa Noa. Le coût va être de 50 reais, juste la participation aux dépenses du buffet. C'est bien ainsi que je concevais la fête, et pour Nicolas, aussi, le but c'est de se réunir entre amis, et voilà.

Ce sera un réveillon qui ne sera pas bahianais, mais plutôt français m'a t il dit, les autres années, Il y avait beaucoup de Brésiliens, mais cette année, on sera d'avantage en compagnie de Français. Il m'a parlé de nombreux skippers de voiliers qui sont arrivés à Salvador.

On sera presque face au Farol, et donc, la musique du show du farol (où il n'est pas très recommandé d'être, à cause des pivetes de la foule, eh bien on l'entendra de la terrasse, tout en étant protégé de la rue. Il est vraiment bien situé c'est vrai. Et encore plus aux premières loges que dans mon appart d'où je ne vois quand même pas le farol, et même le feu d'artifice est caché par les hauts immeubles au bord de la Orla.

Je me suis fait des copains dans l'immeuble

Et ça en allant a la piscine... Moi qui n'aime pas les piscines, vous le savez, eh bien je m'habitue. Elle n'est pas mal du tout, assez grande, avec des transats. L'intérêt c' est que c'est là que vont les occupants de l'immeuble, donc là où l'on rencontre des gens. Et comme vous savez que les Brésiliens parlent tout de suite (sauf ceux qui sont des parents avec enfants), c'est au bord de la piscine qu'on fait connaissance avec les occupants de l'immeuble, et avec ceux qui y sont en vacances . Et on n'entend de cet endroit presque pas les travaux. (oui, moi je suis très très mal située, exposée aux bruits. Hier encore ils ont bossé jusqu'à minuit et demie).




Eh bien j'ai rencontré trois Paulistas en vacances jusqu'au 6 janvier. L'un d'eux est ĺe propriétaire d'un appart dans la résidence, il l'a acheté em juillet. Il possède deux boutiques de bijoux de luxe à São Paulo dans des shopping, Il a une chácara, dans la campagne, (une maison) mais avec piscine, terrain, pomar...), plus cet appart à Salvador, plus son appart à São Paulo où Il vit.

Il est accompagné d'un autre gars, un Carioca qui vit à São Paulo, et d'une fille de São Paulo, aussi. Faut dire que le gars en question, je le trouve... très... efféminé. Hier ils m'ont conviée a passer dans leur appart, on a passé un bon bout de soirée à parler, à regarder des bouts de DVD musicaux, des photos. Ils sont très sympas (et ce ne sont pas des vieux, pour être si riches, une jeune quarantaine).

Dommage qu'ils ne restent pas longtemps. Ils m'ont dit qu'ils allaient faire un réveillon chez un ami sur une cobertura de la Orla, où  Il y aura plus d'une centaine d'invités.

Bon, j'ai beaucoup de choses au programme aujourd'hui. Me baigner, faire un supermarché, j'ai plus grand chose à manger, et aller à la piscine dans l après midi.

Un détail, je n'arrête pas d'osciller entre état de diarrhée et état de constipation, et pourtant, je mange à l'européenne, chez moi. C'est un peu... dérangeant....
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Estou no Brasil em Salvador da Bahia até o 4 de fevereiro. meu telefone celular baiano é : 
(71 ) 81 92 82 16. Fico em um aluguel no Porto da Barra, atrás da praia, e quando vou a praia do Porto fico entre a escadinha do meio e a escadinha do forte de Santa Maria, frente á barraca do Carlinhos, e com minha canga verde que vocês me conhecem em Salvador...
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Un dimanche à Salvador

30° ici

Alors annoncé moins 4 degrés à Paris ??? Ici il fait 30 degrés au moins.

Hier ça a été Le clou... Il y a vraiment beaucoup, beaucoup de monde à Salvador, et comme le temps était “extraordinaire”, ils sont tous allés sur les plages. Donc, évidemment, je n’y vais pas, car ceux qui dissent que la Côte d'azur c'est insupportable l'été, ils n’ont jamais connu comment sont les plages à Salvador.

Ah oui, à Rio de Janeiro et à São Paulo... j'ai eu des échos, par des habitants de mon immeuble en vacances, Il y fait un temps pourri, beaucoup de pluie, Et j'ai même vu les photos à La télé, ils sont emmitouflés sur la plage de Copacabana, pour dire d’aller à la plage.

Un dimanche à la clim !

Donc hier Raul m’avait proposé d'aller rendre visite á sa maman. Très bien, comme je ne sais jamais quoi faire le dimanche.

Je me suis levée tôt, Et me suis préparée vite, car avec Raul, c'est "à La va-vite, faut être prête". Eh bien Il m'a appelée à midi, me disant qu'il n'y allait pas qu'il venait tout juste de prendre son petit déjeuner. Mais qu'il proposait de m’emmener faire un tour vers des endroits que je ne connaissais pas, qui sont très embouteillés en semaine, mais le dimanche, en voiture, c'est parfait.

Donc, Raul, Chelito sont venus me prendre et on est parti vers l'avenida Sete, la ville haute, la ville basse, on est remonté par la ladeira brusca, (mais je connais tout ça, tu sais Raul), et la ladeira do Baluarte, et la rua direita de Santo Antonio, (mais je connais tout ça tu sais Raul), tout ça en voiture, sans descendre, sans marcher, même pas le temps de prendre une photo, seulement á la va vite au travers des vitres de la voiture.

Ensuite on est allé vers la “Orla”. Enfin le bord de mer, je me dis ! Faut dire que le temps était incroyable hier, un ciel bleu bleu, un soleil ....

La Orla à Pituba


Eh bien ! Le lieu de sortie, ça a été : Perini, à l'air clim surtout.
J'ai refusé d’y entrer.



Raul ne voulait aller que dans les endroits où il y avait la clim, et ne cessait de se plaindre de la chaleur.
J'ai souhaité qu'ils me déposent chez moi au passage, Et encore, j'ai demandé qu'ils me déposent devant le Cristo, afin de pouvoir"marcher à pied jusqu’à chez moi”.

Enfin, pouvoir marcher à pied, crever de chaud, et sentir le soleil en plein sur le visage !!!

Un dimanche à la piscine 

Il n’était que 2h1/2 ! J'ai pris une décision : moi qui déteste les piscines, je savais qu'il y avait une piscine dans l'immeuble, je la voyais de ma fenêtre, mais n’avais jamais eu l'idée d y aller, je n'y voyais que des enfants avec leurs parents, c'est tout ce que je fuis.

Mais là, dans le désespoir de ne pas avoir profité de cette belle journée ensoleillée, je me suis arrêtée au playground et suis allée voir. Il y avait que des adultes, on s'est causé, ils étaient sympas.

Je suis donc remontée à l'appart et redescendue tout de suite à la  piscine. En fait elle n'est pas si petite que cela, on peut bien y nager. Il y a un truc de chlore dedans qui surnage em permanence, Il y a même à côté une douche, les toilettes, et.... un sauna (je ne sais pás me servir d'un sauna, je n'y suis jamais allée, je ne connais que le hamac).




J'ai bien nagé dans la piscine. Les gens qui étaient là étaient très sympas. Un Paulista qui a acheté un appart dans l’immeuble, et qui y passe les fêtes avec des amis (ils vont être six dans le même type d’appart que moi alors que moi j'y suis seule, et que mon corretor, mon prorio, m’a interdit sur le contrat à y héberger qui que ce soit.

En fait, dans cet immeuble, il y a très peu de Bahianais résidents. Ça a été acheté par des Brésiliens des autres états, du sud, là où Il fait froid et où il il pleut, en résidence secondaire, comme nous quand on achète sur la Côte d’Azur.

On a énormément causé, et du coup mon après midi a été très sympa.

Ensuite ce sont deux femmes qui sont arrivées et j'ai entendu parler français. C'était une Suissesse venue ici pour écrire un livre avec sa copine, une Portugaise. Elles avaient passé quelques jours à Salvador, l'année d'avant lors d'un colloque professionnel, et avaient découvert une masseuse extraordinaire, en face de cet immeuble. Elles revenaient spécialement pour faire une cure de massage avec cette masseuse.

Elles avaient payé leur vol 2500 euros avec un départ le 24 décembre et un retour le 10 janvier, avec la TAP. Alors pour ceux qui pensent que tout est pas cher… je pense m'être plutôt bien débrouillée avec ce que j'ai payé.

A la rechetche de plans pour le réveillon

Raul m’a annoncé que là où il va jouer pour le réveillon, (c'est dans une baraque sur la plage, et en dehors de Salvador) soit disant une barraca de luxe (une barraca sur la plage...) Il a négocié (oui, négocié !) et le prix par personne serait de 200 reais. Boisson et bouffe à volonté.

C'est à dire que les bahianais ils payent... pour BOIRE surtout Du whisky qui est très cher ici. Déjà hier après midi ils étaient tous en train d'accumuler les bouteilles de bière dans les bars de la Orla. Alors moi qui ne bois que deux bières par soirée, et qui ne mange rien de la cuisine bahianaise, je ne vais quand même pas payer pour rien !...

Noël façon brésilienne

24 décembre 2008

Le Réveillon de Noël

Ça y est Noël est passé, pas trop mal, mais façon brésilienne, à toute vitesse. 

La soirée a été bonne, avec mes amis bahianais de toujours, mais ça a été hyper rapido, car ici, on rend visite à plusieurs maisons dans la même soirée : famille, belle famille, familles recomposées....









A chaque fois il y a un buffet. Pour dire que je n'ai mangé qu'une fois ! 

Le repas 

Pão de queijo, (pains au fromage, amuse gueules), Salpicão (salade de légumes, de poulet fumé) j'adore ; un Chester énorme (cad un gros poulet, ça doit être peut être ce qu'on nomme Chapon. Je ne sais pas trop) et une tarte au fromage, que moi, j'avais faite avec beaucoup de mal avec mon unique plat à four, petit et haut (y a rien pour cuisiner dans le four, dans mon appart, la galère), et je me suis même coupée au doigt avec cette foutue râpe à fromage brésilienne (y a pas de fromage râpé en sac ici !) mais elle était très bonne ma tarte au fromage.

En dessert, une mousse de maracujà ( fruit de la passion) et un pudding de leite (un flan caramel).




Il n'y a pas de champagne, pas de vin mousseux, car ils boivent beaucoup des sodas, et certains comme moi un peu de bière.

Il y a eu la distribution des cadeaux, évidemment, alors à ce moment, je me suis éloignée, j'ai ignoré.
 
2 ème maison

Et après deuxième maison… là je n'ai pas fait honneur au buffet, mon ventre était plein, déjà.

C'était dans la famille de Dona Enõe, la soeur de la maman de Chelito.




 











VIDÉO


La plage pendant les fêtes de Noël

Il fait assez beau depuis hier (comme je dis ça change très vite et souvent),  mais la plage do Porto da Barra est devenue invivable : un de ces monde !!! C'est 1000 fois pire que la Côte d'Azur en août !!! 



C'est bourré de touristes dans le quartier, pas des étrangers (mais des Italiens, si) mais beaucoup de Brésiliens même des Bahianais de l'intérieur de Bahia qui viennent.... à Salvador, le top, passer l'été !

Alors il fait beau, mais la plage devient infernale.

Alors je suis allée seulement 40 mn ce matin pour nager, et ensuite suis dans la maison de mes amis, à l'intérieur.... c'est ça la vie sous les tropiques :)

Visite de Sarkozy au Brésil

Ah oui, je vous ai déjà dit que notre président et sa dame étaient là au Brésil. Actuellement, ils sont tout près d'ici, à 17 km de Itacaré, dans un resort de luxe. La dame, Carla, fait plus d'échos que le monsieur. Aujourd'hui j'ai lu que Carla portait une robe "tomara que caia”... ça veut dire une robe, pourvu qu'elle tombe. Vous comprenez ces robes avec un bustier élastique et sans bretelles. Là où ils sont, je connais un peu la côte et ce n'est que vagues très fortes. En plus le temps ne commence à être beau que depuis hier après midi. J'espère que ça va s'améliorer encore en janvier.

C'est la folie, la folie

24 décembre 2008

C'est la folie, la folie. Noel.... et il tombe une de ces pluies.

Ce matin, Raul m a donné un rendez-vous très matinal, 9 hres au shopping Barra. Je croyais que c'était pour se rencontrer, mais non. Il était accompagné de Chelito pour faire les achats des cadeaux de Noël.



Le shopping Barra, faire les courses, mais c'est la folie, j'en suis sortie aussitôt.

Ils m'avaient dit qu'on ne se faisait pas de cadeaux de Noël, et voila qu'ils achètent des cadeaux, alors que personne n'a d argent, c'est des 100 reais par ci, par là.

J'ai dit que je ne voulais recevoir de cadeaux de personne, on avait dit oui, il n'y aurait pas de cadeaux. En plus, c'est qu'il y a beaucoup, beaucoup de monde invité à cette soirée de Noël. Alors faire un cadeau à tous c'est pas possible, et faire un cadeau à une seule personne, c'est vraiment pas bien non plus.

Pour moi Noël c'est être avec les amis, pas me retrouver dans ce système de cadeaux que je ne supporte pas.

Ici c'est La folie, les gens sont tous dehors, et en voiture bien sûr. Il semble que déjà plus personne ne travaille. La différence avec Paris c'est qui il y vit beaucoup plus de monde à Salvador qu'à Paris, et que sans voiture, ils n'existent pas les Bahianais.

Alors depuis ce matin, c'est La folie dans les rues (pas très larges en plus) et ils sont dingues, ils ne regardent pas en face d'eux, ils vous cognent... en quelques minutes, je ne sais pas combien de fois j'ai été cognée, et combien de fois je les ai injuriés.

Les travaux, je ne sais pas ce qu'il se passe, mais depuis samedi, depuis ma plainte au service de la poluição sonora de Salvador, eh bien à 18h45 ils arrêtent de travailler. Je ne pense vraiment pas que c'est moi qui ai pu créer ce changement brusque, faut pas rêver. Peut être parce que c'est la semaine de Noël  En tout cas dans l'après-midi hier, c'était insupportable : DES PERCEUSES QUI ECLATAIENT LES PIERRES SOUS MA FENÊTRE. Y A QU UNE SOLUTION : SORTIR.

Mais comme il pleut aussi... si au moins ils ne faisaient pas de boucan quand on veut dormir.

Oui le temps est moche. Gris, pluie, mais, évidemment chaud. 
Faut dire qu'il y a eu des inondations terrible dans le sud-est du Brésil, particulièrement à São Paulo, des images dingues que j'ai vues à la télé.

J'ai aussi vu Lula qui proclame que le pays va sortir plus fort de la crise mondiale, avec une croissance de 4 %. Le con, le dollar vient encore d'augmenter par rapport au real. Et ça cause, et ça fait miroiter de la prospérité !

Sarko je l'ai vu à la télé brésilienne, mais ils ont complètement couvert sa voix par la traduction. Je n'ai entendu son discours que par TV5. Et à La télé brésilienne ils se sont bien gardés de dire que Sarko était venu en visite au Brésil... pour vendre nos productions françaises.

Voila les news.

Plein le ras le bol de la vie d'ici - Les travaux même de nuit !

J'en peux plus du chantier de travaux

Là je suis en train d'en avoir plein le ras le bol, ici. Je craque.
J'en peux plus. Les travaux devant chez moi ils ont duré jusqu'à plus de 2 hres du matin.
Je ne pouvais même pas m'endormir avec des boules Quies.

VIDÉO








Je me suis renseignée et il parait que déjà des habitants ont réclamé et que rien n'a été
fait parce que l'entreprise a une autorisation de travailler même jusqu'à "de madrugada"
(jusqu'à l'aube). J'ai très peu dormi et suis à bout.



Il a fait très beau ces deux jours
J'ai même cramé un peu, mais c'est couci-couça ce matin. Ça change vite.


De toute façon, samedi et dimanche on ne va pas à la plage car le Porto c'est invivable. quand on me parle de la Côte d'azur en août, eh bien, c'est rien à coté de la plage do Porto da Barra.

La vie est trop compliquée à Salvador, si ce n'était pas qu'il fait chaud, même trop chaud, il ne fait même pas beau, beau, mais chaud. Tenir une maison, c'est très dur.

Je pique des crises 

je n'arrête pas de m'énerver, je pique des crises contre les gens, ils ne font pas leur boulot, ils disent "oui oui oui", et ils ne font pas. Ils se foutent de tout. Les travaux sous ma fenêtre c'était de 6 hres à 23h30 jusqu'à présent, et maintenant même la nuit ! C'est interdit, mais ils le font, et personne ne peut rien faire parce qu'il y a du blé et des appuis politiques, des protections...

Vraiment, vivre ici, non, non. A chaque fois je dis que je n'y retournerai plus. J'ai calculé j'ai encore deux mois entier à vivre dans cet appart (j'ai payé !).

Même la nuit