Les Brésiliens
On m'a reproché d'être souvent négative dans mes récits… Mais c'est clair, c'est que je ne supporte plus ce pays. Et je ne supporte plus les Brésiliens : leur “alegria”, leur “je m’en-foutisme”, leur “égocentrisme”, leurs voix tonitruantes, leur “je suis seul au monde et je fais ce qu'il me plaît”, leur absence de fiabilité, leur “rien n'a d'importance dans la vie”... sauf eux-mêmes”.
Bon, Il va y avoir des controverses parmi vous sans doute, mais je pense cela. J'ai commencé à comprendre aussi pourquoi les Français de Salvador se fréquentaient entre eux. Simplement parce qu'on ne peux compter sur les Brésiliens. Petit à petit, au fil des années, je me suis rendue compte de tout cela.
Mais au bout de 2 mois 1/2...
Il me fallait cette expérience, qui fut dure, pour fermer la porte du Brésil complètement.
Le bruit des travaux
Moi, qui aime rester à la maison, ceux qui me connaissent ont dû s'en apercevoir, oui, je suis une casanière : à la maison il y avait le bruit des travaux, on dit la “zoera” ici, joli mot qui signifie un bruit de fond, mais c'était bien autre chose qu'un bruit de fond.
La chaleur
Quant à sortir, il fait tellement chaud, que c'était trop dur. Pas un temps à se promener dans les rues. Tout trajet est épuisant. Je comprends maintenant : ils se déplacent, eux, en voiture climatisée. Ils sortent dans um seul endroit : le shopping, parce que c'est climatisé. Sauf que dans le shopping il y a tellement de foule et de bruit, que c'est insupportable. On y emmène les enfants… parce qu'il y a des animations pour eux. Alors vous imaginez le bruit dans ces shopping. Et ils aiment (les adultes) même y prendre des repas !
Je ne fais plus rien. Je reste à la maison, je vais au supermarché acheter à manger.
La nourriture
Aujourd'hui je me suis achetée une pizza et je me suis jetée dessus. Qu'est ce que ça m'a semblé bon. C'est que mes repas journaliers ça reste riz – tomates – poivron - et poulet ou darne de poisson (toujours le même, le peixe dourado, mon poissonnier n'a pratiquement que celui là de pêché frais), ou parfois des crevettes que je fais sauter à la poêle, ou alors une omelette. Parfois des pâtes. Mais pas très souvent. J'achète des italiennes d'importation, parce que les locales, j'ai essayé, mon premier paquet c'était pas terrible !
Je suis cramée par le soleil
Je ne supporte plus même la piscine, encore moins la plage sur peuplée... mais parce que je suis cramée et je sens mon corps qui brûle, mais qui brûle.
A la piscine, il n'y a même pas de parasols, alors, je me fais avoir à chaque fois, je nage, mais aussi je reste à secher sur le transat, et le soir, je vois que malgré le bronzage très fort que j'ai déjà, j'ai quand même rougi. Surtout... ça cuit....
Même de marcher dehors sous le soleil cuisant devient une souffrance.
Je compte mes sous
Il me reste 150 reais pour passer la semaine, une fois mis de côté le taxi vers l'aéroport, la facture d'électricité que je dois payer à mon départ, et le le coiffeur qui n'est pas donné, car mes cheveux sont devenus presque blancs, tellement le soleil les a décolorés. Pas possible que je laisse ça dans cet état, c'est capital. Et pour moi, c'est des mèches, et pas une couleur, donc ça coûte cher, Et encore c'est un peu moins qu'en France, c'est pourquoi je le fais ici.
Du coup, j'ai laissé tomber mes séances de massage, moins prioritaires.
Quant à voyager.... Nathalie est arrivée à Salvador hier soir, et m'avait proposé un week end à Diogo, mais je n'ai plus le budget pour ça. Je croyais que c'était 100 reais la chambre, mais d'après ce qu'elle m'a écrit, le logement serait à 120 reais. Non, merci, je ne paye pas ce prix-là. Plus le bus, plus les repas à la plage…
Pour moi, maintenant le Brésil ne vaut plus la peine d'un tel investissement financier. Peut-être qu'au début ou au milieu du sejour, j'aurais investi sur cette balade. Encore que je voulais investir sur Barra Grande, et sûrement pas sur Diogo, mais comme j'étais toute seule, investir pour me faire chier seule, non, je n'ai pas voulu le faire.
Maintenant je n'investis plus sur rien, ni sorties, rien de rien, je rentre, j'ai des factures qui m'attendent á Paris, et des projets de dépenses autres, importantes aussi, mais un choix.
Je crois que je vais aimer le froid
Vous dites qu'il neige à Paris ? Mais si au moins je peux rester dans “mon”
appart avec mon ordinateur.... Et je ne sais même pas si j'aurai ma connexion internet rétablie, et mon téléphone aussi, c'est ça le problème qui m'attend.
On m'a reproché d'être souvent négative dans mes récits… Mais c'est clair, c'est que je ne supporte plus ce pays. Et je ne supporte plus les Brésiliens : leur “alegria”, leur “je m’en-foutisme”, leur “égocentrisme”, leurs voix tonitruantes, leur “je suis seul au monde et je fais ce qu'il me plaît”, leur absence de fiabilité, leur “rien n'a d'importance dans la vie”... sauf eux-mêmes”.
Bon, Il va y avoir des controverses parmi vous sans doute, mais je pense cela. J'ai commencé à comprendre aussi pourquoi les Français de Salvador se fréquentaient entre eux. Simplement parce qu'on ne peux compter sur les Brésiliens. Petit à petit, au fil des années, je me suis rendue compte de tout cela.
Mais au bout de 2 mois 1/2...
Il me fallait cette expérience, qui fut dure, pour fermer la porte du Brésil complètement.
Le bruit des travaux
Moi, qui aime rester à la maison, ceux qui me connaissent ont dû s'en apercevoir, oui, je suis une casanière : à la maison il y avait le bruit des travaux, on dit la “zoera” ici, joli mot qui signifie un bruit de fond, mais c'était bien autre chose qu'un bruit de fond.
La chaleur
Quant à sortir, il fait tellement chaud, que c'était trop dur. Pas un temps à se promener dans les rues. Tout trajet est épuisant. Je comprends maintenant : ils se déplacent, eux, en voiture climatisée. Ils sortent dans um seul endroit : le shopping, parce que c'est climatisé. Sauf que dans le shopping il y a tellement de foule et de bruit, que c'est insupportable. On y emmène les enfants… parce qu'il y a des animations pour eux. Alors vous imaginez le bruit dans ces shopping. Et ils aiment (les adultes) même y prendre des repas !
Je ne fais plus rien. Je reste à la maison, je vais au supermarché acheter à manger.
La nourriture
Aujourd'hui je me suis achetée une pizza et je me suis jetée dessus. Qu'est ce que ça m'a semblé bon. C'est que mes repas journaliers ça reste riz – tomates – poivron - et poulet ou darne de poisson (toujours le même, le peixe dourado, mon poissonnier n'a pratiquement que celui là de pêché frais), ou parfois des crevettes que je fais sauter à la poêle, ou alors une omelette. Parfois des pâtes. Mais pas très souvent. J'achète des italiennes d'importation, parce que les locales, j'ai essayé, mon premier paquet c'était pas terrible !
Je suis cramée par le soleil
Je ne supporte plus même la piscine, encore moins la plage sur peuplée... mais parce que je suis cramée et je sens mon corps qui brûle, mais qui brûle.
A la piscine, il n'y a même pas de parasols, alors, je me fais avoir à chaque fois, je nage, mais aussi je reste à secher sur le transat, et le soir, je vois que malgré le bronzage très fort que j'ai déjà, j'ai quand même rougi. Surtout... ça cuit....
Même de marcher dehors sous le soleil cuisant devient une souffrance.
Je compte mes sous
Il me reste 150 reais pour passer la semaine, une fois mis de côté le taxi vers l'aéroport, la facture d'électricité que je dois payer à mon départ, et le le coiffeur qui n'est pas donné, car mes cheveux sont devenus presque blancs, tellement le soleil les a décolorés. Pas possible que je laisse ça dans cet état, c'est capital. Et pour moi, c'est des mèches, et pas une couleur, donc ça coûte cher, Et encore c'est un peu moins qu'en France, c'est pourquoi je le fais ici.
Du coup, j'ai laissé tomber mes séances de massage, moins prioritaires.
Quant à voyager.... Nathalie est arrivée à Salvador hier soir, et m'avait proposé un week end à Diogo, mais je n'ai plus le budget pour ça. Je croyais que c'était 100 reais la chambre, mais d'après ce qu'elle m'a écrit, le logement serait à 120 reais. Non, merci, je ne paye pas ce prix-là. Plus le bus, plus les repas à la plage…
Pour moi, maintenant le Brésil ne vaut plus la peine d'un tel investissement financier. Peut-être qu'au début ou au milieu du sejour, j'aurais investi sur cette balade. Encore que je voulais investir sur Barra Grande, et sûrement pas sur Diogo, mais comme j'étais toute seule, investir pour me faire chier seule, non, je n'ai pas voulu le faire.
Maintenant je n'investis plus sur rien, ni sorties, rien de rien, je rentre, j'ai des factures qui m'attendent á Paris, et des projets de dépenses autres, importantes aussi, mais un choix.
Je crois que je vais aimer le froid
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