C'est un journal de bord. Je n'avais pas d'internet dans mon logement. J'ai écrit des mails quand j'étais à l'internet café et je les reprends ici dans mon blog. Cela retrace la tentative d'une vie sur un temps assez long pour moi au quotidien à Salvador de Bahia.
J'ai négocié par téléphone une location dans l'appartement de rêve que j'avais déjà loué en mars 2006, situé au Porto da Barra, juste au dessus de l'Association Atlética de Salvador, face aux piscines de compétitions, aux terrains de tennis et de football, et surtout où j'avais une vue à 180° sur la mer, la baie, et l'île d'Itaparica en face. Mais je ne m'attendais pas à ça ! Travaux Porto da Barra 2009
Le choc, quand je suis arrivée, a été (et le bailleur de l'appartement ne m'en avait pas informé évidemment) que l'Association Atlética, l'un des plus anciens et mythiques clubs de Bahia, avait été vendue.... et qu'en face se trouvait un chantier gigantesque : quatre immeubles de 11 étages en construction, plus un nouveau club de luxe, de futures piscines et tennis.
Mais pour l'instant, c'était le chantier, avec tout le bruit qui allait avec, et la poussière. J'ai eu une malchance terrible (le "azar" comme ils disent en portugais, la malchance). Le chantier, le bruit... ils travaillaient de 6 hres du matin à parfois 2 hres du matin, la nuit, le week-end, quand il pleuvait des seaux, n'importe. Psychologiquement stressant.
VIDÉO
Les travaux face à ma fenêtre
À cela s'est ajoutée une "reforma" de l'appartement voisin sur mon palier, le propriétaire cassait les dalles de carrelages du plancher.
J'avais quoi comme option ? sortir dans la rue, aller à la plage ?
Je suis tombée à la pire période : les vacances scolaires brésiliennes.
Barra, mon quartier, était insoutenable : du monde, du monde, des touristes brésiliens venant du sud du pays, des familles nombreuses descendant des banlieues populaires de Salvador. La plage do Porto, où j'aime nager, était pire que la Côte d'azur au mois d'août. Je ne suis plus allée à la plage entre mi-décembre et début février.
La Plage du Porto da Barra |
En décembre il a beaucoup plu. En janvier il a fait une chaleur épouvantable, au point que je n'arrivais plus à sortir ni à attendre les bus. Je faisais comme les Bahianais, je sortais en fin d'après-midi ou j'allais me raffraichir dans les shopping-centers.
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